mesure et détection de surdébit dans collecteur NH3 liquéfié

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Sujet

mesure et détection de surdébit dans collecteur NH3 liquéfié

il y a 19 ans
Inscrit depuis 20ans s8600453

s8600453 «Resp. instrumentation»

On souhaite délencher la mise en sécurité d'un stockage d'Ammoniac gaz liquefié, stocké a température ambiante, maintenu sous pression naturelle (5 à 20 bar). Cette mise en sécurité doit intervenir lorsque le débit qui est envoyé chez l'utilisateur (collecteur de 500m de long, DN25) dépasse une valeur assez précise, considérée comme étant la valeur qui correspond à une rupture de ce colllecteur. Pour corser le probléme, l'utilisateur consomme l'ammoniac en ouvrant des vannes TOR selon un cycle d'une quinzaine de secondes, pendant lequel cette vanne TOR peut être soit fermée en permanence, soit ouverte jusqu'à 15 secondes,(ce qui correspond alors à une ouverture permanente) suivant les ordres d'un régulateur de pH configuré en PID modulé. Question: quel type de mesure est-il raisonnable d'envisager? (logique, analogique, DEM, vortex, orifice, massique, volumique...)
il y a 19 ans
Inscrit depuis 20ans POUL

POUL «Chargé d'affaires»

Un DEM ne fonctionnera pas car le NH3 liquide n'est pas conducteur de l'électricité. Une mesure intrusive (Vortex, plaque à orifice ou tube de Pitot) risque de faire dégazer le fluide de par les turbulences engendrées à partir d'un certain seuil de vitesse d'écoulement. La solution la plus appropriée serait un débitmètre massique à effet Coriolis monotube qui offre, outre une excellente précision même en bas d'échelle, un temps de réponse extrêmement court.
il y a 19 ans
Inscrit depuis 21ans vega

vega «Resp. Produits»

Bonjour, L'application que vous décrivez n'est pas une application facile car il y a un certain nombre de difficultés et notamment : - l'ammoniac est un gaz toxique et irritant, il est donc délicat d'ouvrir les installations pour faire des essais. - Les molécules d'ammoniac sont de très petite taille et ont tendance à migrer au travers de tous les matériaux synthétiques ce qui limite l'usage de DEM par exemple (revêtements synthétiques). - Les cycles courts de 15 secondes avec ouverture partielle => faibles valeurs de débit. Les principes de débitmètres mécaniques et vortex ont une dynamique de mesure faible qui ne permet pas de suivre des débits faibles. Deux technologies pourraient convenir à notre avis : la débitmétrie massique Coriolis et la débitmétrie à ultrasons. La débitmètrie massique permet de mesurer les faibles débits et il n'y a pas de matière synthétique en contact avec le process. La débitmétrie à ultrasons permet de réaliser des mesures non-intrusives en temps de transit avec une dynamique de mesure importante. Etant donné la nature de votre application, un essai avec un débitmètre ultrasons non-intrusif serait le bienvenu. Il permettrait dans un premier temps de valider la possibilité de réaliser une mesure et de donner des informations sur les débits exacts. La débitmétrie à ultrasons est proposée par beaucoup de constructeurs dont notamment General Electrics Panametrics, Ultraflux, Yokogawa, VEGA, E+H, etc ... Bonne journée