InstrumExpert Communauté des Instrumentistes Forum d'entraide pour les ingénieurs instrumentistes

[Edit by="MODERATOR1"][/Edit] Je cherche à vérifier, dans un cadre métrologique, des instruments de mesures de niveau (radar essentiellement). Ces Radars sont installés sur des cuves contenant des alcools. Existe il une méthode comparative simple ? une autre solution ? Merci pour vos réponse.

Bonjour "Moran" Question plutôt ardue pour y répondre complétement sans paraître extrémiste... Alors je vais tenter la version courte ! La méthode universellement reconnue reste le ruban gradué. Celui-ci s'utilise en comparaison de la mesure automatique. Dans l'idée cela parait simple, en pratique pour faire une mesure manuelle précise les choses se compliquent... En effet partant de l'hypoyhèse que votre (vos) réservoir(s) dispose(nt) à proximité du piquage du radar une autre bride pour passer le ruban, qu'allez-vous réellement mesurer ? La question est volontairement provocatrice, mais bien réelle. En effet un radar classique en fonction de sa fréquence a une précision instrumentale de +/- 10 à +/- 3mm. Métrologiquement parlant, il serait raisonnable de penser qu'une méthode de vérification 2 fois meilleure que l'appareil à contrôler devrait être utilisée. Je vous laisse faire le petit calcul. Maintenant pour revenir sur le réservoir, à combien jugez-vous pouvoir connaître la différence d'élévation entre la face de bride du radar et la face de bride qui vous servirait pour le ruban ? Parce ce qu'il faudra bien soustraire la différence qui existe entre les deux pour réaliser ensuite la comparaison entre la valeur lue sur le ruban et le creux donné par la radar. Petit détail dans votre cas, un ruban manuel digne de ce nom est composé d'un lest en laiton qui permet de garantir la verticalité. Ce lest plonge dans la liquide. En fonction du TAV de vos alcools, il est à mon avis compliqué d'estimer le trait de séparation entre sec et mouillé. Je ne veux pas vous décourager, mais la chose n'est pas simple pour être faite correctement. En fait le risque est de vouloir retoucher le réglage du radar sur la foi d'une vérification pouvant avoir de nombreuses inconnues (j'en ai volontairement omises quelques unes) Si vos procèdures internes imposent des vérifications, le moyen le plus fiable est peut être de démonter les appareils pour effectuer une vérification en atelier sur un bati en visant une cible. Vous pouvez alors utiliser le HART pour contrôler ce que les constructeurs appellent : Distance, Creux, ou Ullage. Quelle précision attendre ensuite de cette vérification ? Comme tous les bancs, j'ai peur que cela dépende de votre budget. Et se posera toujours le problème de l'équation distance/taille d'antenne/taille de la cible pour la mesure ne soit pas un casse tête. En attente de vos commentaires. Meilleures Salutations

Bonjour et merci pour votre rapidité, Vous avez parfaitement compris mon problème qui est une question de ressources. Ces instruments sont critiques et à ce titre doivent être vérifiés, cependant leurs rôles sont "limités" à la gestion des stocks d'alcool (pas d'impact qualité ou production, excepté la rupture de matières premières). Raison pour laquelle la tolérance est large (8 cm pour des cuves de 8 m de hauteur) au regard des performances affichés par les constructeurs des radars. Avoir un étalon de comparaison dont l'exactitude serait inférieure à celles des radars ne me pose pas véritablement de problème (bien que pas tout à fait dans les règles) dans le sens ou je me réfère aux l'EMT de l'utilisateur et non aux spécifications du constructeur des instruments. J'ai tout d'abord envisagé le problème de la façon la plus simple possible : Effectuer une vérification (en un seul point) à la place (ou sur une bride proche en tenant compte de la différence de hauteur) du radar lorsque le niveau ne varie pas à l'aide d'un matériel portable. J'ai cherché des télémètres lasers (choix abandonné à cause de la transparence du liquide) ou ultrasoniques (je n'ai pas encore trouvé de matériel "ADF, Eex"). La seule solution métrologiquement valable que j'avais jusqu'à aujourd'hui était également le démontage de chaque radar et de le tester hors zone à risque sur un banc avec une plaque métallique en guise de cible. Mesurer son erreur, puis mesurer l'erreur de la partie affichage (qui elle reste en place) avec un calibrateur 4-20 Eex, cumuler les erreurs et incertitudes... ...Et là j'ai du mal à admettre que pour vérifier des radars, dont je suis certain qu'ils sont très largement conformes (rapport spécif constructeur/ tolérance très grand), je sois dans l'obligation de de devoir engager autant, voire d'avantage, de ressources (temps passé, coût...) que pour contrôler d'autres types ou familles d'instruments qui sont plus importants pour nos process. Mais c'était sans compter sur le fil à plomb.... Dans l'attente de vous lire. Sincères salutations

Bonjour Je vois que vous vous étiez déjà posés les bonnes questions... Dans votre cas, je pense que je resterai sur le ruban, et vous pouvez le faire étalonner sur un banc COFRAC pour diminuer l'incertitude. C'est de loin le plus simple, le plus fiable et le moins cher. Il faut être un peu habile par contre sur les alcools déshydratés. Mais avec 8 cm, vous avez de la marge ! Dans tous les cas, honnêtement je pense que même avec une seule main, vous ferez mieux que 2cm d'erreur. Meilleures Salutations

Une idée comme une autre : Pourquoi ne pas investir dans un radar étalon, des constructeurs comme E+H ont dés radars de grandes précisions et disposent d'un banc d'étalonnage pour ces appareils. Il suffirait (si cela est possible bien sur) de démonter le radar habituel (tout en isolant la cuve pour garantir un niveau constant) et de mettre en place ce radar étalon qq instants. Il suffira alors de comparer la mesure, puis de remettre le radar habituel. Voous pourrez ainsi organiser une tournée sur l'ensemble de vos réservoir. Ce radar étalon ne servira qu'à cette vérification, et pourra être envoyer en controle métrologique chez le constructeur à un fréquence qu'il vous reste à définir. Salutations

Bonjour, Les solutions énumérées ci-dessus sont toutes plausibles et plus ou moins précises selon le cas, la plus précise étant l'étalonnage ou la vérification sur un banc test avec réflexion sur une plaque métallique, (ce dispositif étant utilisé pour l'étalonnage de nos propres radar par exemple). Par contre une solution similaire ne nécessitant aucun démontage du capteur de la cuve peut être réalisée, si lors de la mise en service du capteur la cuve étant vide (fond de cuve agissant comme un parfait réflecteur métallique), la distance indiquée par le capteur de la portée de joint jusqu'au fond de cuve a été mise en mémoire. Il suffit dans ce cas là, pour vérification du capteur de vider la cuve et de comparer la distance à ce moment là par rapport à celle de la mise en service, en tenant compte naturellement de la précision du capteur. Salutations.

Bonjour, Confronté au même problème sur des réservoirs de +/- 13 m³ d'un diam de 2 m en position horizontal, avec des solvants, nous avons procédé à la vérification de la sonde radar dans une colonne à l'aide d'un métre ruban, ceci afin de s'assurer de la justesse de mesure de la sonde radar, notre EMT étant de +/- 12 mm sur la hauteur, celle à été convertie en volume Nous avons ensuite exploité l'EMT du certificat de métrologie du pont bascule lié à la livraison. Si l'EMT de la sonde radar est d'un ratio satisfaisant, la mesure de radar est controlée et documentée. Autre aspect, utilisation d'un débitmètre massique pour le remplissage et sur la sortie, dans ce cas une évaluation des EMT est à réaliser. Dans notre cas, notre ratio est de 4:1, pour de la gestion de stock. Sincères salutations

Bonjour à tous, Voici le mode opératoire que j'utilise pour la verification de radar en mesure transactionnelle sur Alcool lors de leur premiere installation. La procédure ce déroule sur deux phases: Phase1: Dite primitive 1ere phase en atelier. Contrôle du radar sur banc de test sur une plage de 0 à 23m avec 6 points de vérifications précisions +/- 2mm contrôlé avec ruban étalon certifié Cofrac nous utilisons alors une methode permettant d'atteindre le dixieme de millimetres sur le ruban. Phase2: Dite primitive seconde phase sur site. Contôle du radar sur un point en comparaison d'un ruban certifié cofrac. Sur de l'alcool idealement il fauit utiliser un ruban noir non revetu de tel maniere à y deposer de la craie blanche permettant de visulaiser la limite plein/creux. La précision de cette mesure et de +/- 3 mm Nous utilisons cette methode chez nos clients selon des procedures nous permettant d'avoir les agréménts DRIRE LNE et des Douanes. Pour faire étalonner un ruban contacter l'ecole des mines de Douai