plavigerie
Vous pouvez déclarer la conformité d’une balance en intégrant l’incertitude.
Si vous le faites, utilisez l’incertitude de l’erreur d’indication, n’utilisez pas l’incertitude de l’erreur de l’instrument (voir guide COFRAC pour plus de détails).
La conformité sera évaluée pour l’essai de justesse uniquement pas pour l’essai d’excentration ou de fidélité (répétabilité).
Mais c'est possible de déclarer la conformité sans utilisé l'incertitude ? sur un document que vous avez rédigé, il est écrit :
"La confirmation métrologique classique des balances consiste à s’assurer que la valeur cible est à l’intérieur des EMT (cas 1 de la figure 1). Ce contrôle se décline en plusieurs essais métrologiques comme la justesse, la fidélité et l’excentration. La conformité était déclarée si chaque résultat individuel montre une erreur inférieure à l'EMT."
Il semblerait que le calcul de l'incertitude ne soit pas nécessaire, effectivement, dans le cadre d'une vérification de balance selon la norme EN45501. Les éléments vérifiés sont fidélité, excentration et justesse, et leur comparaison avec les EMT correspondants à la classe de la balance.
Ceci étant, c'est une méthode qui à mon sens, ne permet pas une réelle confirmation métrologique, juste une vérification de base que la balance n'et pas "foutue". Pour une réelle confirmation métrologique, et pour connaitre réellement les performances de l'instrument, se reporter au document LAB GTA 95 me parait infiniment plus sérieux.
Bonjour,
selon moi, pour s'affranchir des incertitudes pour une confirmation métrologique pertinente, il faut à minima démontrer l'adéquation des étalons utilisés par rapport à l'EMT que l'on applique lors de la vérification de la balance.
Les 3 tests (fidélité, excentration et justesse) permettent de mettre en évidence les erreurs possibles associées au fonctionnement de la balance.
J'y ajouterai la vérification croissante et décroissante et le zéro.
