ATEX et équipements chauds

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Sujet

ATEX et équipements chauds

il y a 20 ans
Inscrit depuis 20ans loupapet

loupapet «Chargé de projets»

Il y a un sujet que je n'arrive pas à faire clarifier par aucun Organisme Accrédité ni le Ministère de l'Industrie car chacun me dirige vers l'autre et la réponse reste très évasive. Comment se protéger des tuyauteries chaudes en zone ATEX et quelles sont les contraintes ? On est venu me questionner à propos de l'achat d'un groupe turbo-pompe et de l'ATEX car la commande a été passée avant juillet 2003 mais la livraison effectuée en novembre 2003. Ma réponse a été catégorique: la machine doit être certifiée ATEX. Retour vers le fournisseur qui a accepté la certification et à capoté + calorifugé l'ensemble de sa machine. Et là, le couperet qui tombe..... certification obtenue non conforme à la zone souhaitée car il y a le module de déclenchement par survitesse partiellement apparent (hors calo) ainsi que son levier de commande, qui génrent donc un point chaud dans la zone. Qu'en est-il de tous les points chauds présents dans les zones ATEX et surtout les tuyauteries, les équipements, les fours,.... ATEX, quand tu nous tiens.... Quelqu'un a-t-il "planché" sur ce thème?
il y a 20 ans
Inscrit depuis 21ans gcllyon

gcllyon «Resp. instrumentation»

Il existe un document API portant la référence : API recommended practice 2216 (3eme édition de décembre 2003) - Ignition Risk of Hydrocarbon - Liquids and Vapors by Hot Surfaces in the Open Air. Il est basé sur des retours d'expérience et indique en conclusion : "In general, ignition of hydrocarbons by hot surfaces should not be assumed unless the surface temperature is approximately 360°F (182°C) above accepted minimum ignition temperature of the hydrocarbon involced" Certains pétroliers l'utilisent. Il serait interessant d'avoir l'avis des O.N. sur le sujet.
il y a 20 ans
Inscrit depuis 21ans boris

boris «Resp. instrumentation»

Il faut logiquement se référer aux températures réelles d'auto-inflammation des atmosphères considérées. Ces renseignements se trouvent dans la littérature : Encyclopédie des gaz, Techniques de l'Ingénieur. On se rend compte que beaucoup de produits industriels ont des t° d'auto-inflammation > 400° (même l'Hydrogène = 520°). Chez nous (chlorochimie), j'ai établi qu'en principe, on n'aurait jamais à traiter de problème de surface chaude pour les ATEX.
il y a 20 ans
Inscrit depuis 21ans BEINGE

BEINGE «Resp. BE»

Ce thème des parties chaudes est délicat; le calorifuge protège de tout danger de contact mais peut provoquer des poches de gaz en contact permanent sur la partie chaude ce qui risque d'être plus aggravant que la partie chaude sans protection soumise à une aération et ventilation naturelle; en ce qui concerne la référence API malheureusement celle ci n'est pas mentionnée comme référence dans les textes Européens. Un texte officiel (norme Européenne) sur les moteurs thermiques en exploitation dans les zones à risques est à sortir ou est sorti, qui me parait plus adapté en tant que référence pour les contraintes des parties chaudes en zone ATEX;
il y a 20 ans
Inscrit depuis 21ans Desinscrit

Desinscrit «Autre»

nous avons effectué un pilotage sur une partie de l'usine afin de déterminer une méthode d'évaluation de la conformité de nos équipements par rapport à l'ATEX Concernant les surfaces chaudes nous retenons à priori que : sauf avis contraire nous nous appuierons sur l'API pour identifier les surfaces chaudes à risque , elles deviennent peu nombreuses la plus grande difficulté a été de qualifier la température en fonctionnement normal ou en cas de dysfonctionnement tout ce que nous avons pu lire nous conduit à ne considérer que le fonctionnement normal pour les zones 2 ou 22 et le dysfonctionnement pour les zones 1 ou 21. C'est uniquement ce dernier point qui pose problème car en cas de dysfonctionnement mécanique l'équipement peut atteindre des températures trés élevées contre lesquelles il est difficile de se prémunir. le respect des préconisations constructeur et un plan de maintenance formalisé permettant d'éviter le dysfonctionnement semblent pouvoir être des éléments de réponse d'autres sont-ils allés dans cette voie
il y a 20 ans
Inscrit depuis 21ans Desinscrit

Desinscrit «Autre»

Nous sommes tout à fait en accord avec cette démarche et nous l'appliquons également Nous avons cependant eu une objection de notre usine belge qui considère que cette approche n'est possible que pour les équipements postérieurs à juillet 2003 Ce n'est pas notre lecture de la directive votre avis ?